J'ai rien vu de ce qu'il y a dans ma pile de DVD à lire, la faute sans doute au fait qu'une fois à l'arrêt mon corps me dit encore de dormir, j'ai vu la moitié d'Asteroid City de Wes Anderson, j'ai viscéralement pas aimé, l'autre moitié du film j'ai dormi sur mon lit et ça m'a dégouté de voir d'autres films pour le moment dans la configuration dans laquelle je me suis mis•e par peur de m'endormir à nouveau. je pourrais très bien les mater depuis ma chaise de bureau, mais je sais pas, je trouve que je suis trop proche de l'écran, et ça me force à tourner la tête pour être face à l'écran.
Musique, concerts
Rien pendant ce mois, petite playlist de mes écoutes en cours. J'ai redécouvert de vieux albums de -M-, Kobo a parlé de A6el, puis mon cerveau a disjoncté pour mettre du Nicole Croisille. Une obsession qu'il faut que je creuse Hubert Felix Thiéfaine.
Manga, BD, Comics, Webcomic et dérivés
J'ai continué mon marathon Given, à l'heure où j'écris ces lignes je suis au tome 6, j'ai pris un peu de recul sur la série, car je m'emmèle les pinceaux sur l'intrigue et ça me peine assez, c'est une série assez douce qui se mérite, j'ai tellement mal compris que je relis chaque tome pour voir où j'ai merdé et là j'en suis au tome 3 donc 1/3 de l'histoire.
J'ai lu le tome 1 de Shin Zero, l'histoire de 5 jeunes qui vivent en colocation, et font le dur métier uberisé de sentaïs, alors il y en a de toutes les sortes, des agents d'entretien, des vigiles, des justiciers, et l'avantage de ce récit de Bablet et Singelin, c'est qu'il y a l'aspect multigénérationnel de ces sentaïs, anciens héros valeureux de la Seconde Guerre mondiale, à métier à risque totalement uberisé dans un Japon contemporain. Les personnages ont de la personnalité, on a des relations de famille pour chacun des personnages, on a pas les personnages sans une description déconnectée, on sait pas vraiment leurs enjeux, même si on les voit à certains moments en filigrane, mais c'est jamais dit ouvertement comme dans les mangas, c'est plus subtil.
Livre
Pourcentage
Notes
Fictions et non-fiction
J'ai lu La Nuit T'Arrache À Moi de Nanténé Traoré. C'est un livre classé comme de la poésie, je ne savais pas que ça prenait cette forme la poésie. La quatrième de couverture donne un avant-goût de ce livre
Ça commence comme un face-à-face avec le miroir. Un monologue, un exercice de réaffirmation articulé dans la nuit, murmuré au coeur de l’insomnie. Ça fait penser à une litanie superstitieuse pour fixer le je qui se dérobe. À la rescousse, je convoque tu, et s’il invite la famille, le public à la fête, il est surtout question de toi. Toi, c’est une abstraction, un concept, un prétexte à s’opposer violemment. Toi, c’est surtout l’autre et ses limites, qu’il serait si bon de franchir, juste pour voir. C’est en négatif, dans l’absolu de la déclaration d’amour, que je se laisse finalement approcher au plus près. À force de scruter son reflet dans la glace, je réussira peut-être à saisir les contours fuyants de son identité.
Alors, c'est bel et bien un monologue qui parle au cœur et au corps, c'est un livre dans lequel les voix dans ma tête se sont tues et c'est plutôt agréable de ne rien ressentir dans la tête tant le texte pouvait faire écho à des pensées qui auraient pu être miennes tellement que c'est foisonnant. La mise en forme du texte m'a accroché. C'est un texte assez fluide, avec parfois des passages explicites, mais jamais crus, juste évoqué. Le texte se choque, s'entrechoque, se transforme sans cesse pour donner le meilleur de lui-même, une évocation, un désir, pour une personne qui est nommée Toi, mais qui est si floue que ce n'est qu'une réminiscence incarnée.
J'ai des nouvelles lectures en cours :
Livre
Pourcentage
Notes
Perte du marque-page
j'ai retrouvé ce livre au sous-sol tout en pensant que je l'avais prêté à quelqu'un
Divers
Avec le CATTP, j'ai été visité le musée de Bibracte au mont Beuvray, l'occasion pour moi de redécouvrir les vestiges de l'ère de fer dans l'ancienne capitale des Eduens avant d'être relocalisé à Autun, site fréquenté à l'époque par Jules César et Versingétorix
Cet article ne sera pas complet sur ce que j'ai fait durant les mois de septembre à décembre 2024 pour la simple et bonne raison que je n'ai pas noté ce que j'ai fait durant ce mois. C'est des réminiscences, faites par ce que j'ai digéré et assimilé de droite à gauche sur Insta ou IRL.
Films, séries et documentaires
J'ai été deux fois au cinéma avec l'hôpital de jour, une fois pour le documentaire Les petits mâles, où il y avait un public de lycéens, et apparemment, j'ai dormi pendant la séance, car la salle de cinéma était blindée, y avait une chaleur pas possible. Je me rappelle avoir posé une ou deux questions à Laurent Metterie sur le pourquoi du comment son documentaire était que sur crowdfunding.
De quoi ça parle ? Basiquement, c'est le regard d'une génération (d'hommes de 7 à 18 ans) sur les thèmes sociétaux tournés sur le féminisme, entremêlés de discours de femmes plus âgées pour contrebalancer les propos. C'est la suite assumée des Mâles du siècle réalisé en 2021.
Disponible à la location sur Vimeo.
L'autre fois que je suis allé au cinéma, c'est pour Les Barbares, un film sur l'accueil des migrants, poussé par le zèle de l'enseignante du village, une famille de syriens est accueillie à la place d'une famille d'ukrainiens dans la commune de Paimpont. La comédie fait mouche, dans une France au racisme ordinaire. J'ai pas passé un mauvais moment, je me rappelle être plus alerte sur cette séance de cinéma. Mais je ne me rappelle pas des masses non plus pour vous pitcher le film.
Disponible en location et en vente un peu partout, chez Arte par exemple.
Enfin, suite à un TEDx, je me suis posé la question c'est quoi un film réalisé par un schizophrène paranoïde. J'ai acheté Loulou C'est plus un assemblage de scènes de vies autodocumenté qu'un film, je m'avance peut-être pour dire que c'est filmé au téléphone, la qualité est bonne. Le film est à mettre dans une autre perspective, car on est sur un auteur qui est suisse, même si je ne crois pas que ce soit précisé. On est à hauteur d'homme, y a quelques plans qui sont beaux, mais ça reste assez brouillon.
Pas de séries binge watchées à ma connaissance pour ce trimestre.
Musique, concerts
Aucune découverte musicale.
Aucun concerts. Enfin presque, voir plus bas dans l'article.
Manga, BD, Comics, Webcomic et dérivés
J'ai découvert Love my life, je sais que c'est un yuri qui sent bon les années 2000, mais incapable de me rappeller de quoi ça parle.
Dans les découvertes toujours, Un comptable à la cour un yaoi plutôt soft, dans le style d'un isekai. Le pitch c'est une fille se fait invoquer dans un autre monde avec l'homme qui tente de la sauver, iels finissent tout deux dans un monde magique. La fille a pour destin de sauver le monde avec sa magie, l'homme qui la sauve est allergique à la magie, et il y a un rapprochement avec un homme de haut rang qui va tenter de le sauver. Accessoirement, Seichiro, l'homme aspiré dans l'autre monde, c'est un comptable et il va remettre de l'ordre, dans le service de la comptabilité du monde où il se trouve. L'histoire tourne pas mal autour de ça, c'est pas un yaoi qui tourne principalement sur le sexe.
J'ai lu l'intégrale de Beck, j'avais jamais pris le temps de les lire parce que 34 tomes d'un coup, c'est un peu indigeste, j'en lisais pratiquement 6 par semaine. C'est un classique réédité je crois en volume double depuis 2021. C'est l'histoire de Koyuki qui est un peu coincé dans sa vie d'adolescent, qui va lentement, mais surement, devenir guitariste dans un groupe de rock amateur qui va se professionnaliser au bout de ces 34 tomes, je le pitche mal parce que je m'en rappelle plus trop dans les grandes lignes et je préfère que vous le découvriez par vous-même. C'est le premier animé que j'ai vu quand j'étais gamin, ça me fait quelque chose d'avoir pris le temps de le lire.
J'ai relu tout Les carnets de l'apothicaire - Enquêtes à la cour Alors c'est l'histoire de Mao Mao qui a été kidnappée et vendue pour être servante dans la cour impériale. Mais sa curiosité fait qu'elle s'intéresse très vite à la mort de nourrissons auprès des quatre concubines de l'empereur. Sa découverte l'a mise sur la route de Jinshi un homme dont la beauté fait chavirer les cœurs des hommes et des femmes. Mais Mao Mao n'est pas n'importe qui, elle est apothicaire à ses heures perdues et c'est sur cet aspect que Jinshi va l'utiliser pour arriver à ses fins.
Je suis rentré dans l'univers d'Inhumain du trio Bajram et Mangin au scénario, Rochebrune au dessin L'intrigue est la suivante c'est un petit vaisseau spatial (équipe de 5 personnes) qui s'écrase sur une planète et on se rend compte que les habitants de cette planète sont des humains, et qu'ils se mettent au service du Grand Tout en reniant toute identité et particularité. On découvre dans l'intrigue qu'il y a plusieurs peuples avec ses rôles distincts. Mais que deviennent les nouveaux arrivants dans cette société déjà formée ?
Dans le prochain article de blog on va s'intéresser au tome 2.
Dans ma recherche en quête de sens j'ai lu Genre Queer Où on suit Maia on lo suit l'un de ses cours à l'atelier d'écriture du California College of the arts où ille a fait un récit autobiographique caché par des feuilles et du scotch. On retrouve son enfance, ses premières règles, son adolescence, son expérience sur Tinder et bien sûr sa rencontre avec les premières personnes de sa vie qui a permis de mettre un nom à son ressenti intérieur et le choix de ses pronoms (ille à prononcer comme dans grille et lo)
Cette bd a été censuré par l'administration Trump, c'est dire si le propos de cette bd dérange.
J'ai lu presque en avant-première (parce que le livre était dispo à la Y/CON quelques jours avant sa sortie en librairie) King's Maker où on suit Wolfgang, quatrième prince de son royaume. Du fin fond du royaume en tant que chef de meute de jeunes enfants, jusqu'à la rencontre d'un jeune éphèbe, fils du ministre des relations étrangères, qui va l'initier a son rôle dans le royaume. Même si on a une sorte de relations assez dégueulasse en sous texte entre le roi et ses protégés à cape noir, on a des histoires de romance qui pour l'instant est sous-entendus, on peut imaginer d'autres personnages comme le duc Ulysse qui affuble de jeunes gardes d'une tenue moulante avec certaines zones apparentes (dos, morceaux de poitrine), le Duc a fait une allusion sur le fait que le prince est son genre d'homme. Le sens de lecture est occidentale, tout en couleur, à l'origine c'est un webcomic.
La lecture de ce livre a été un peu pénible, en m'y plongeant à plusieurs reprises pour être focus
Une série que je dois continuer parce que le tome 1 est pas mal et je suis passé à côté c'est My Home Hero Un thriller qui pour ce premier tome me plaît bien. Pour résumer ce que j'ai compris : c'est l'histoire d'une fille qui se fait violenté par son petit ami, son père n'aime pas ça. Le père se cache dans l'armoire de sa fille, surprend le petit ami veut en fait détrousser les grands-parents. Le père en a plus qu'assez de la situation et décide de tuer le petit ami. Il faut savoir que le père aime les romans policiers qu'il écrit sur son temps libre, mais jamais, il imaginait passer à l'acte et surtout, il n'a jamais écrit comment ça se passe psychologiquement face au meurtre. Là, c'est un contre-la-montre pour se débarrasser d'un corps recherché par des yakuzas et aussi par les parents de la fille pour ne pas éveiller les soupçons sur ce qui s'est passé. Je ne sais pas si j'irai au bout, j'ai peur qu'au bout des 21 tomes l'intrigue se tasse. Je vais voir s'il est en bibliothèque avant de prendre la suite.
Dans le même style à voir si j'accroche ou pas et je n'ai pas beaucoup de souvenirs donc pour pitcher c'est dur Cigarette and Cherry, les 11 tomes sont parus, j'ai tardé à lire le premier tome. Ça semble être une romance entre un jeune étudiant et une étudiante plus âgée.
Dans les webcomics que j'ai en papier j'ai Constellations de Moemai. C'est l'histoire d'Akira, un jeune homme qui a du mal à se définir comme gay et sa rencontre un soir de Noël à Tokyo avec Thomas, jeune français qui s'est fait largué en plein voyage. Ne sachant pas parler correctement anglais Akira le prends sous son aile pour que Thomas survive à Tokyo, problème un ex d'Akira refait surface un an après leur rupture. C'est doux pour l'instant. Les bonus sont pépites... J'attends la suite avec impatience.
Dans la même lignée j'ai Chorus de PepperTJenkins où l'histoire de deux personnages non binaires que tout oppose et restent complémentaires. Devon petit être coloré•e mais mutique qui note tout sur son carnet et Sidney serveureuse le jour, musicien•ne la nuit, qui bloque sur les compositions de son groupe. Un jour Devon perd son carnet au café, Sidney le récupère et lit un passage paf c'est une épiphanie dans sa tête, Devon livre sur un plateau tout ce qu'il manque a Sidney. Un soir Devon va a un concert et découvre que ce qu'il a écrit sert quelqu'un d'autre, à vous de voir comment iel réagit.
Une amie m'a fait découvrir Kindergarten Wars, où on suit le quotidien de Rita, une tueuse à gage qui semble avoir fait le choix d'une remise de peine en devenant professeur dans la "maternelle la plus sûre du monde", mais elle tombe amoureuse des assassins qui veulent la peau des élèves. Va-t-elle trouver l'amour ou pas ? J'en suis au tome 3, j'atteins un cap de lassitude, je vais sans doutes suivre cette serie à la bibliothèque, si elle y est avant de me l'acheter pour de bon, j'ai déjà assez de mangas où je suis déçus pendant ce trimestre.
Dans les mangas qui me faisait de l'oeil depuis un moment il y a Magus of the Library où on suit un jeune homme voulant devenir gardien des écrits dans une grande bibliothèque. On a des tranches de vie de son aventure personnelle. Pour l'instant les deux premiers tomes me plaisent la serie semble être arrivée a son terme je pense la continuer au printemps.
Dans les bonnes surprises il y a Queen and the tailor c'est un yaoi, je pensais qu'on allait parler cul comme tout yaoi, y a un peu de fan service avec des scènes explicites. Ôumi est assez entreprenant dans l'histoire, Tetsuya se laisse aller dans cette relation, visiblement il y a une alchimie entre les deux. L'histoire c'est une légende urbaine comme quoi la boutique de Tetsuya apporte du succès aux personnes qui portent ses vêtements, Ôumi croyait pas a cette légende mais s'y rend. La première fois l'échange était étrange, un mois plus tard il accepte les conditions de Tetsuya, finalement c'est un soir bourré qu'il se rend chez Tetsuya que finalement leur relation ne serait pas que professionnelle.
Dernière pépite et non des moindres She wasn't a guy un autre manga musical, avec un plot yuri, pour le coup je vous laisse avec le résumé de Nautiljon :
Aya est une lycéenne amoureuse d'un vendeur charismatique dans le disquaire qu'elle fréquente, sans savoir qu'il s'agit en réalité de sa camarade de classe Mitsuki.
Fictions et non-fiction
Lu à l'hôpital de jour, fini en lecture solo L'alchimiste de Paulo Coelho. Le début de l'histoire où Santiago est bien menée (jeune berger d'Andalousie) qui part chercher sa légende personnelle sur un coup de tête. Un voyage qui l'emmène jusqu'en Egypte. Rapporté tel un conte philosophique, mais au-delà de l'arc rencontre avec l'anglais, le livre nous embarque dans un ventre mou et même un deus ex machina pour faire avancer l'intrigue. Les 40 dernières pages ont été pour moi une purge
Divers
J'ai revu Starmania à Dijon, après l'avoir vu avec mon père à Clermont-Ferrand. Je n'ai pas l'étiquette pour aller voir un spectacle en vrai, je sors d'une phase un peu compliqué pour être dans le monde, l'histoire est dans l'article de Wikipédia. J'arrête pas de boucler dessus, à défaut d'avoir un cd de la version de Thomas Jolly, je me suis rabatu sur les versions de 78 et 79 en boucle. je crois qu'il y a un truc transcendantal dans le fondement de l'oeuvre musicale. Malheureusement elle est toujours d'actualité, c'est fou qu'une fiction aussi ancienne résonne toujours (avec des ajustements) à quelque chose de récent. Je pense qu'on a la capacité de vivre comme l'on imaginé Plamondon et Berger à l'époque où ils ont créés Starmania, bien qu'une ville souterraine de la taille de Monopolis soit difficile à concevoir, mais on a la technologie pour. Dans cette version il y a un twist où le casting est jeune comme si Zero Janvier était un jeune influenceur à la sortie de l'armée, ce qui tranche avec les autres versions de lui même. Il y a une certaine rythmie dans ses gestes comme la poignée de main qu'il fait au Grand Marabout, qui rappelle les poignées de main de Trump.